Prévenir les conduites addictives en milieu professionnel
Dans le cadre du dispositif Prev’camp (Prévention des Conduites Addictives en Milieu Professionnel), l’Aract Pays de la Loire a constitué un club d’entreprises co-animé avec Addictions France. Pendant 3 séances, les structures ont pu partager leur expériences. L’objectif était également de leur transmettre un maximum d’éléments pour construire une démarche plus globale sur le long terme. Merci à elles d’avoir tenté l’aventure, elles nous font un retour de leurs expériences.
Actualité - Publié le 12 septembre 2024 - Modifié le 03 octobre 2024
Que vous a apporté ce club d’entreprises pendant ces 3 séances avec le binômage Addictions France et Aract ?
Ateliers et chantiers du Pays de la Mée :
Ce club d'entreprises a été riche en échanges de pratiques. Cela nous a permis de nous outiller et d'alimenter nos réflexions.
Commune de Saint-Sébastien-sur-Loire :
On a pu échanger entre personnes convaincues de l'intérêt du sujet et compétentes sur celui-ci. Nous avons trouvé très intéressant le partage d'expériences lors de la première séance, surtout avec des entreprises plus avancées que nous. Ce club nous a apporté des ressources pertinentes, facilement réutilisables et ciblées en fonction des demandes et besoins.
Le Relais Atlantique :
On a pu y trouver un partage d'expérience avec différentes structures, mais aussi une démarche de questionnement sur nos pratiques actuelles et l'envie de nous améliorer en mettant en place des procédures. On est également reparti avec des outils utilisés par Addiction France et l'Aract.
En quoi le fait de venir questionner le travail et son organisation est important selon vous ?
Ateliers et Chantiers du Pays de la Mée :
Il est nécessaire de prendre de la hauteur sur ses pratiques et de pouvoir les questionner. Ça nous permet d'avancer dans les projets mais aussi de recadrer et d'outiller les actions mises en oeuvre.
Commune de Saint-Sébastien-sur-Loire :
Ça permet d'éviter de se concentrer sur l'individu, surtout sur cette thématique à la croisée du professionnel et du personnel, qui peut vite amener des jugements et empêcher de réfléchir à des solutions collectives globales.
Le Relais Atlantique :
Ce questionnement nous permet de mettre en avant les difficultés rencontrées mais aussi d'instaurer une communication avec l'encadrement sur le sujet des addictions au sein de notre environnement de travail. C'est aussi important de questionner le travail et son organisation pour montrer aux salariés que le projet est porté par la direction, et qu'il y a une volonté de crédibiliser le sujet en interne.
Qu’allez-vous ou qu’avez-vous déjà mis en place comme petits pas suite à ce club d’entreprises ?
Ateliers et Chantiers du Pays de la Mée :
Nous allons poursuivre nos actions mises en place et développer les partenariats locaux pour améliorer le contact avec les soins que nous ne pouvons pas gérer.
Commune de Saint-Sébastien-sur-Loire :
La tenue de ce club intervient en parallèle de la mise en place d’une démarche globale dans notre collectivité qui est en cours de déploiement. Le club s’est mis en place au bon moment et a permis d’étayer la construction puis la mise en oeuvre de cette démarche. Nous allons continuer les supports pour la création de notre documentation interne. Nous avons également constitué un groupe de pilotage qui sera formé en septembre.
Le Relais Atlantique :
Nous projetons tout d’abord de retravailler la fiche constat, puis de déployer les entretiens individuels lors d’éventuelles crises constatées. Enfin, nous souhaitons intégrer ce risque de consommation dans le DUERP.