O'Guste s'engage dans une démarche RSE

L’Aract est allée à la rencontre de Charline Ménard, Responsable Marketing et Communication, Angélique Marsault, Responsable ressources humaines et Guillaume Allain, responsable maintenance et énergie. O’guste s’engage dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), visant à instaurer une symétrie des attentions. Leur objectif : s’inscrire dans une démarche vertueuse et pérenne.

Depuis l’arrivée d’Alexandre Andries, en tant que Directeur Général en 2014, l’entreprise a connu une véritable évolution. Elle a entamé des actions concrètes et, en 2016, a changé de nom pour devenir O’GUSTE. À l’époque, la RSE était mal comprise et se limitait principalement à la dimension « énergie ». Cependant, après plusieurs mois de réflexion et de travail, l’entreprise a pris conscience de l’importance d’une approche globale de la RSE, qu’elle souhaite désormais mettre en avant.

Aujourd’hui, l’entreprise dispose d’un comité RSE, créé en 2021, composé de quatre personnes pilotes qui collaborent étroitement avec l’ensemble des services (marketing, RH, production). Ils se réunissent régulièrement et mettent en place chaque année des actions concrètes autour de cinq axes : 

1. « Accompagner les collaborateurs, 
2. Respecter l’environnement et les ressources, 
3. Pérenniser l’entreprise, 
4. S’engager sur le territoire, 
5. Veiller à la santé de l’Homme. »

C’est un travail collectif, soutenu par la Responsable Marketing et Communication. 

Chez O’guste, la communication et le partage d’informations de manière transverse et non discriminante sont des priorités pour sensibiliser, partager et fédérer. Chaque année, nous faisons évoluer notre manière de communiquer afin de nous adapter aux besoins de tous. 

En 2021, nous avons installé l’outil de communication interne «Steeple», permettant, à l’instar d’un réseau social, de publier des informations émanant de chaque service. Cet outil offre à tous, grâce à un écran tactile en salle de pause, une application mobile ou une interface web, la possibilité de réagir et d’interagir avec les informations partagées. 

Par ailleurs, chez O’guste, la communication face-à-face et les réunions restent un excellent moyen d’échanger et de faire remonter les problématiques afin de trouver ensemble des solutions. Par exemple, chaque semaine, le COPIL se réunit ; toutes les deux semaines, les chefs d’équipe se rencontrent, et tous les jours a lieu un TOP 15. 

Ces actions et outils de communication sont essentiels pour faciliter la compréhension des messages, fédérer les équipes et permettre à chacun d’avoir son mot à dire.

La QVCT est au coeur de la stratégie RSE de l’entreprise. Cette démarche repose sur cinq piliers, dont deux sont directement liés à la QVCT : « Accompagner nos collaborateurs en répondant aux besoins en compétence grâce à de la formation (80% de collaborateurs formés en 2024) » et « Veiller à la santé de l’Homme, en améliorant les conditions de travail afin de limiter les TMS et les accidents du travail ». O’Guste a également participé à un accompagnement collectif sur la QVCT, animé par l’Aract, en collaboration avec d’autres entreprises. De plus, un membre du groupe de travail QVCT siègent au sein du Comité RSE, ce qui permet un suivi constant des actions mises en place.

La première question qui s’est posée est : qu’entend-on exactement par transition écologique ? En y réfléchissant, il apparaît que ce concept reste flou, voire difficile à saisir pour certaines entreprises. Il s’agit, en réalité, d’une évolution vers un modèle économique plus durable, capable de répondre aux enjeux environnementaux actuels.

Mais ces actions vers la transition écologique ont-elles un impact sur la Qualité de Vie et des Conditions de Travail ? O’Guste nous donne des points positifs et négatifs :

Points positifs

• L’investissement dans de nouvelles machines a amélioré les processus de fabrication et l’organisation du travail. Les salariés ont dû se former, ce qui a entraîné des changements bénéfiques : réduction de la pénibilité, des risques de TMS et des tâches manuelles. Cela a également permis une meilleure efficacité énergétique et une amélioration générale des conditions de travail. 
• Les surgélateurs fonctionnent 4 jours sur 5 par semaine pour limiter la consommation énergétique. L’entreprise a ajusté son organisation de travail en conséquence.

Points négatifs

• Le tri des déchets entraîne des tâches supplémentaires imprévues, nécessitant une réorganisation, un ajustement des habitudes et une communication claire sous différentes formes pour s’assurer que tout le monde comprenne et intègre cette nouvelle routine. 
• La mise en place de la norme ISO 50 001 est contraignante pour l’entreprise, nécessitant des compétences spécifiques détenues actuellement par une seule personne, ce qui génère une charge de travail supplémentaire et des tâches administratives accrues pour cette personne.

• L’organisation des équipes en 2x7 peut rendre la communication interne plus compliquée. Cependant, O’Guste sait que sans l’engagement des salariés, les actions ne réussiront pas. L’entreprise met donc l’accent sur la communication sous toutes ses formes pour garantir une diffusion optimale de l’information. 
• Le budget : il y a une réalité économique à prendre en compte. Les clients d’aujourd’hui recherchent avant tout la qualité. Pour O’Guste, intégrer la démarche RSE permet non seulement de répondre à ces attentes, mais aussi d’être reconnue en proposant une gamme qui respecte des exigences de plus en plus strictes. 
• Rester informé des nouvelles tendances afin d’anticiper les exigences réglementaires et d’accompagner le changement.

L’ensemble des actions mises en place vers le « consommer mieux » ont des impacts à plusieurs niveaux : social, économique et écologique. L’entreprise nous donne quelques illustrations :

• L’entreprise développe de nouvelles gammes de produits (La filière Aberdeen Angus française) plus vertueuses, avec une empreinte carbone réduite, afin de répondre aux enjeux sociaux et aux attentes croissantes des clients, de plus en plus sensibles à ces problématiques. 
• Le développement d’une nouvelle gamme de prêt-à-consommer a créé un besoin en compétences, ce qui a contribué à faire évoluer les salariés. 
• Depuis 2023, nous avons réduit notre consommation énergétique d’environ 16 % grâce à une nouvelle organisation du travail, des investissements dans des compteurs intelligents, la mise en place d’écogestes et le retrofit de notre salle des machines.
• L’entreprise affiche un faible turnover malgré un contexte de travail peu attrayant : travail dans le froid, port de charges lourdes, horaires en 2x7… Cela témoigne des effets positifs des actions menées en faveur des salariés, avec moins d’arrêts notamment grâce aux récents investissements qui ont permis de réduire la pénibilité des postes, mais surtout au climat social et à la culture d’entreprise. 
• Réduction de l’épaisseur des sachets d’emballage afin de limiter l’utilisation de plastique.

Ces exemples montrent que, bien que l’activité puisse sembler peu attractive au premier abord, l’engagement et les valeurs concrètes mises en action au quotidien chez O’Guste sont des éléments clés pour fidéliser les salariés.