L’Anact et l'ANDRH signent une convention de partenariat
A l'occasion de la Semaine pour la qualité de vie au travail, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) et l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) viennent de signer une convention de partenariat. Le président de l’ANDRH, Jean-Paul Charlez revient sur les raisons de ce rapprochement et présente les actions communes que mèneront les deux organisations.
Actualité - Publié le 16 juin 2016 - Modifié le 30 janvier 2025

Pourquoi ce partenariat entre l’ANDRH et l'Anact ?
C’est un partenariat d’évidence entre deux organisations qui partagent le même ADN (organisme public/association non lucrative, avec un fort ancrage régional à travers 80 groupes locaux pour l’ANDRH et le réseau des Aract). Nos deux organisations partagent également les mêmes priorités de développement des hommes et des organisations, le souci de l’amélioration continue des conditions de travail. L’ANDRH est convaincue depuis sa création que performance sociale et performance économique vont de pair.
L’une des vocations de l’ANDRH est de développer le professionnalisme de ses adhérents. L’expertise de l’Anact est une ressource précieuse pour contribuer à donner aux professionnels RH (quel que soit leur niveau d’expérience) des outils, des méthodes notamment en matière de conditions de travail. Pour l’Anact, c’est également l’opportunité de diffuser auprès d’un large public RH, notamment en PME, les travaux de grande qualité et les informations très pratiques qu’elle produit.
Quels sont les axes du partenariat ? Avec quelles actions concrètes ?
Les deux axes stratégiques du partenariat sont : la meilleure connaissance des activités de l’Anact par les adhérents de l’ANDRH et le partage des expertises de l’Anact en soutien du développement des professionnels RH.
Dans ce cadre, l’Anact s’engage à identifier ou sélectionner des ressources particulièrement adaptées au profil des membres de l’ANDRH. L’ANDRH mettra en valeur sur son site Internet les ressources ou les points de veille proposés par l’ANACT. Celle-ci s’engage à répondre autant que possible aux sollicitations des groupes locaux et des commissions nationales sur le champ de son expertise.
La sélection des informations les plus fiables et les plus pertinentes est un point important et c’est ce qu’attendent de nous nos adhérents, souvent submergés par la quantité de nouveautés à mettre en place et la multiplicité des points de vue sur les sujets de la santé au travail, du digital, etc. Il est important de leur donner des repères, et c’est aussi la vocation de l’Anact .
Une action commune est mise en place dès cette année : l’Anact participera, comme partenaire institutionnel et membre du jury au prix du DRH numérique qui sera remis le 24 octobre 2016.
C’est la 3e fois que vous organisez le prix du DRH Numérique. Que souhaitez-vous promouvoir avec ce prix ?
L’ANDRH a créé ce prix en 2014 pour mettre en avant le rôle des DRH dans la transformation numérique. Cette troisième édition s’appuie sur une conviction forte : la révolution numérique est un challenge qui ne peut être relevé sans une collaboration toujours plus étroite entre les expertises des fonctions transverses et une attention concrète aux évolutions des conditions de travail. La fonction RH est la fonction qui donne l’impulsion de cette transversalité et doit prendre en compte l’impact des transformations numériques sur l’activité des collaborateurs.
Le prix se décline en plusieurs volets : stratégie numérique, transformation numérique de la fonction RH, projets numériques RH, disruption numérique RH, accompagnement des enjeux du numérique sur les conditions de travail. Sur ce dernier volet, les projets ne sont pas toujours ceux qui sont les plus partagés dans les médias, mais le rôle des RH et l’impact sur les organisations méritent qu’on les mette en valeur. Il nous a semblé que l’Anact était la mieux placée pour identifier ces projets, pour susciter des candidatures mais aussi pour avoir le niveau d’exigence requis afin de valoriser les meilleures pratiques. D’autant que le thème de travail de l’année de l’Anact est « Mieux travailler à l’ère du numérique »…