La QVCT chez Alisée, c’est pouvoir faire un travail de qualité dans de bonnes conditions

Après avoir mené une réflexion apparofondie et critique du système énergétique national et dénoncé en particulier la gestion calamiteuse des déchets radioactifs issus de la filière électronucléaire, un groupe de citoyens Angevins récalcitrants à leur enfouissement dans la région a créé en 1991 l’Association Ligérienne d’Information et de Sensibilisation à l’Énergie et l’Environnement (Alisée). 

Depuis 1991, l’association s’est étoffée en salariés et adhérents, tout en élargissant son périmètre d’action vers deux nouveaux lieux, Nantes et Saint-Nazaire dans le département de Loire Atlantique. Elle a pour objet de fournir à tout un chacun des éléments de réflexion et d’appropriation de la question de la maîtrise de l’énergie et de l’usage des énergies renouvelables.

Les élus au CSE Alisée sollicitent l’Aract pour faire un « diagnostic QVT ». 

Une analyse de la demande a lieu en mars 2024 avec les élus afin de partager les éléments de contexte amenant à cette demande et préciser leurs attentes. Cette réunion est l’occasion de partager les premiers points clés d’une démarche QVCT afin de pouvoir les transmettre en CSE. Comptetenu de nos règles d’appui, ils présentent en CSE (avril 2024) les modalités d’appui de l’Aract pour validation et pouvoir avancer dans ce cadre. A partir de là, les échanges auront lieu en CSE complet.

Les élus CSE souhaitent travailler sur la QVCT du fait du contexte : 

• Diminuer le turn-over
• Renforcer le management de proximité,
• Rendre plus lisible l’organisation de la structure
• Maintenir un niveau d’autonomie important dans l’organisation du travail
• Maintenir le sens du travail et des missions pour des salariés très engagées pour la transition énergétique.

SÉANCE 1 

• Construction des règles de fonctionnement en commun pour de cadrer et sécuriser le groupe.
• Identifier les atouts d’Alisée et ses idées reçues sur la QVCT au moyen d’un quizz renseigné par les membres du CSE, en séance
• Partage de repères communs sur la QVCT pour parler de la même chose, construire un langage commun et appréhender les étapes d’une démarche QVCT
• Feuille de route de la démarche : Installer le Copil – Périmètre de la démarche – Calendrier - Méthodes (outil d’état des lieux, décisions…) – Ressources – Communication. Et pour chaque point de la feuille de route : quel contenu ? pourquoi ? pour quoi faire ? et comment ? 

INTERSESSION : Finaliser les productions et formaliser la feuille de route. 

SÉANCE 2 : État des Lieux : réaliser l’état des lieux, choisir et définir le chantier.

Les règles de fonctionnement (proposées et validées par les membres du CSE) :

• Écoute,
• Confidentialité : ce qui sortira, sera validé par le groupe,
• Parler au centre (partager à tous),
• Respect de la parole, des différents points de vue,
• Ponctualité/horaires/téléphone en mode silencieux. 

D’après le CSE, les atouts d’Alisée pour se lancer dans une démarche QVCT : 

• La structure souhaite améliorer à la fois la performance ET les conditions de travail et la santé des salariés
• La direction et les représentants du personnel souhaitent clairement s’engager dans une démarche qui QVCT
• La démarche QVCT peut être copiloté par la direction et les représentants du personnel.
• Alisée est en mesure d’expérimenter de nouvelles façons de travailler (nouveaux horaires, nouveau logiciel, nouvelle répartition des tâches...) avant leur mise en place selon une méthodologie d’essai, évaluation, ajustement.
• La démarche QVCT sera traitée comme un projet avec une structuration a minima (étapes, pilotage...) dans la durée.

• Attractivité de la structure, fidélisation des salariés, garder les savoir-faire
• Installer une dynamique positive autour des questions de QVCT, lui donner une définition partagée
• Avoir des indicateurs QVCT
• Valoriser ce que l’on fait bien, ce qui fonctionne bien
• Exemplarité

• Ouvrir au dialogue collectif, impliquer tout le monde dans l’avenir d’Alisée, partager les valeurs
• Faire contribuer positivement les équipes à l’adaptation au changement
• Créer notre propre référentiel (le poser)
• Elaborer un cadre de travail accueillant pour tous, ou le dialogue et l’entraide existent

La démarche Qualité de vie et des conditions de travail s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise et doit répondre aux enjeux et objectifs suivants avec en chapeau trois ambitions : 

1. AMBITION 1 : construire une organisation du travail favorable à la santé des personnes et à la performance globale de l’association
2. AMBITION 2 : donner à chacun.e du « pouvoir d’agir » sur son travail
3. AMBITION 3 : améliorer le travail d’aujourd’hui et de demain

Cela se décline concrètement sur les objectifs suivant pour Alisée : 

• Ouvrir au dialogue collectif, Impliquer tout le monde dans l’avenir d’Alisée - partager les valeurs
• Faire faire contribuer positivement les équipes à l’adaptation au changement et dans un objectif d’amélioration continue- toujours possible de mieux faire (efficience)
• Créer notre propre référentiel – avoir des indicateurs autour de la QVCT en incluant des indicateurs de la performance des salariés
• Viser le bien-être au travail de manière individuelle et collective – conscientiser et améliorer
• Assurer l’attractivité de la structure, fidéliser les salariés (humain et savoir-faire) – valoriser les salariés et améliorer les conditions d’accueil et de départ

Le CSE élargit l’instance de pilotage à un membre du CODIR pour représenter les différents métiers. Son rôle est de choisir en concertation et garantir la méthode, en respectant les enjeux initiaux.

L’outil choisi par le CSE est le jeu de cartes « les essentiels QVT ». Il a été réalisé dans le cadre du « comité de pilotage » - choisi collectivement par le CSE pour le sujet QVCT - composé du CSE plus un membre du CODIR.

Débat sur le périmètre : le choisir avant ou après avoir fait l’état des lieux ? 

L’important est que les membres de l’instance de pilotage s’accordent sur les arguments de leur choix. Choisir un périmètre dès le cadrage peut entraîner son évolution lors du choix de l’action prioritaire, après l’état des lieux. Dans ce cas, on peut parler d’un zoom ou un focus… Dans une grande structure, il est possible de commencer la démarche QVCT sur un périmètre réduit (x sites) avant d’étendre à l’ensemble des sites.

Débat sur l’état des lieux : mobiliser uniquement l’instance de pilotage ou inclure d’autres groupes ?

OPTION 1 : État des lieux réalisé uniquement par l’instance de pilotage 

👎 ne mobilise pas les autres salariés

👍 rapide, idéal pour une première boucle

OPTION 2 : État des lieux réalisé par l’instance de pilotage et par des groupes (équipes, métiers, sites… à choisir et argumenter) :

👍 mobilise dès le départ les collectifs

👎 tous les collectifs ne sont pas impliqués 

L’idée est que les membres de l’instance de pilotage s’accordent sur les arguments de leur choix, pour ajuster lors d’un futur état des lieux.

Débat sur qui signe la communication : le CSE ou le CODIR ?

OPTION 1 : le CSE signe, plus légitime ? 

OPTION 2 : le CODIR signe, plus impactant ? Au-delà du contenu, quel message veut-on transmettre ? Si le CODIR signe, comment prouver que la concertation a eu lieu ? Si le CSE signe, peut-on refuser une sollicitation ? Les membres de l’instance de pilotage doivent s’accorder sur leurs choix. Peut-être faut-il aussi revenir sur les principes de la démarche QVCT : « Le pilotage et le déroulement de la démarche sont définis en commun. Définir de façon concertée le pilotage et le déroulement de la démarche permet de l’adapter aux caractéristiques et à la réalité de l’entreprise. C’est l’une des conditions de sa mise en oeuvre et de sa réussite. » (Référentiel QVCT, ANACT, page 11)

ASSOCIATION LOI 1901 

• Un pôle administratif/RH/finances à Nantes et Angers sous la responsabilité de la secrétaire générale
• Un pôle « programmes 44 », dans lequel on retrouve les services communication Alisée, précarité, chauffe toi 44/49, mobilité, éducation, Défis, EnRC et Déclics
• Un pôle « programme 49 »», dans lequel on retrouve les services précarité, mobilité, éducation, EnRC et partenariats LSEA
• Un pôle France Renov’

QUELQUES DONNÉES SUR LE PERSONNEL 

• 52 salarié·es, réparti·es sur Angers, Nantes et Saint-Nazaire
• Un CODIR composé de la direction administrative financière et RH, des 2 directions des programmes (44 et 49) et de la direction du programme France Renov’
• Un CSE totalement renouvelé depuis juin 2023

CARACTÉRISTIQUES DE L’ACTIVITÉ 

L’association est le promoteur indépendant et neutre des avantages économiques, environnementaux et sociaux de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables sur le territoire des Pays de la Loire et plus précisément, sur le Maine-et-Loire et la Loire- Atlantique. 

Elle développe ses activités d’information autour de 5 domaines : 

• La sensibilisation
• L’éducation
• La formation
• La conseil et l’accompagnement
• La veille et mutualisation 

Grâce à des programmes d’animations variés, tous les publics sont concernés par la transition énergétique. Le défi Déclics pour apprendre en s’amusant entre amis, familles, voisins … mais aussi le mouvement CoWatt pour lancer des projet citoyens d’installation de centrales photovoltaïques, le défi Class Energie pour les enfants au sein de leur établissement scolaire.